timjak2014

Nous voilà arrivés sur Mayreau, charmante petite île des Caraïbes. On est hyper motivés mais prudents : il faut être discrets, les concurrents rodent.

Mais par où commencer ? …

On essaie de se souvenir des différents conseils de nos amis rencontrés le long de notre périple. « Pastis, la raie pastenague » nous avait dit que sous l'eau ce serait l'idéal avec des points de repère à terre, mais quel genre : une église, un cocotier, une grotte …

On tourne et retourne pendant de longues heures avec quand même une petite pose casse-croute. On farfouille méthodiquement en marquant notre passage sur la carte du coin. La nuit arrive, on est broucouille. Epuisés on va se coucher en rêvant à ce fameux trésor et à tous ceux qui comptent sur nous.

Le lendemain on se lève à l'aube et après un bon bol de Benco (la boisson des héros) on y retourne. Après plusieures heures de recherches infructueuses on décide de faire marcher notre ciboulot comme l'avait demandé « Allez oust, la langouste ». On relit le texte de l'épreuve n°2 entre les lignes puis à l'envers, pour voir si il y a un sens caché à l'énigme. Et c'est le Capitaine Guillaume (qu'il est fort) qui trouve la solution :

Les lettres de MAYREAU correspondent à des chiffres : le M est la 13ème lettre de l'alphabet, le A la 1ère, et ainsi de suite. Cela donne donc la série de chiffres :

M – A – Y – R – E – A – U

13 – 1 – 25 – 18 – 5 – 1 – 21

Quand on associe les chiffres cela donne 131, puis 25, puis 185, puis 121, ce sont des directions et des distances, sacre bleu !

Mais d'où démarrer, il nous faut un point de repère remarquable : le Mont Carbuit au nord de l'île qui culmine à 38 mètres de haut ! C'est ça !

Hop hop hop on grimpe comme des cabris en un rien de temps. En haut on s'oriente, avec notre boussole, au 131ème degré, puis on marche 25 mètres (25 pas environ), puis on recommence au 185ème degré pendant 121 mètres et on fini par arriver sur la plage au pied d'un cocotier. On gratte un peu le sable et là, oh merveille …

on fini par trouver le fameux trésor, enfin, après 8 mois de navigation.

Extérieurement il ne paye pas de mine (une petite boite discrète avec une rose des vents gravée sur le dessus), mais quand on l'ouvre on découvre bijoux, pièces, graines, épices, coquillages et autres merveilles.

On hurle de joie et on saute dans tous les sens, grave erreur. Quelques secondes après avoir entamé notre danse de la victoire, un affreux rugissement nous glace le sang. On se retourne et on découvre un pirate grognant un couteau entre les dents 

C'est clair qu'il en veut à notre trésor.

Comment réagir : se battre ou négocier ? On opte pour la méthode douce, après une longue explication de notre parcours et moyennant une bonne bouteille de rhum, « Oyster le Corsaire » revient à la raison. Il semble impressionné, et pour nous montrer que nous appartenons maintenant à la famille des « valeureux aventuriers », il nous offre son bandeau de pirate.

Avant qu'il ne change d'avis, on part en courant avec notre trésor sous le bras, on se jette dans notre chaloupe pour rejoindre notre bateau TimJak, on lève l'ancre et on navigue jours et nuits en direction de la Martinique.

Pour être sûrs de ne pas se faire rattraper, on sort notre dernière botte secrète : « Josette la mouette »,

elle a effectué une bonne veille autour de nous tout le long du trajet retour.

Et voilà comment s'achève cette belle aventure. Comme promis on va remettre à Diane et Natael leur part du trésor et avec la notre on va aller en vacances aux USA en Australie et en Nouvelle-Zélande, parce que la mer ça n'est pas de tout repos ! Bon il faudra envisager de reprendre le travail car le magot n'est pas assez gros pour se la couler douce comme ça tout le temps ...

Merci à tous de nous avoir suivi et aidé et peut être à bientôt pour de nouvelles aventures.