timjak2014

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Dimanche 19 janvier – Guadeloupe (les saintes) – Guadeloupe (deshaies)

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Voilà 5 jours que nous sommes aux saintes.Il est maintenant temps de partir. L'envie du départ arrive assez naturellement.Un moment donné on sent qu'il faut y aller.

Réveil 6h30, il faut qu'on fasse le plein d'eau douce au quai des navettes inter-îles avant le rush du matin.

Je trouvai qu'on consommait peu d'eau, mais en réalité on a consommé 1 réservoir et demi en 7 jours. Soit environ 200 litres. Compte tenu des fuites liées aux douchettes de mauvaises factures c'est pas trop mal. Cependant, la dernière installée hier semble tenir la route. J'ai quand même ajouté un réducteur de pression car la pompe, presque trop puissante pour le besoin, devait participer à la destruction de ces dernières.

Ça nous donne environ 10 jours d'autonomie en eau douce sachant qu'on a aussi 40 litres de côté en secours.

Quand je penses à Moitessier qui consommait 2,5 litres par jour. Ça lui faisait presque 200 jours d'autonomie à bord de « Joshua ». On en est loin...

Bref, on aval en express notre petit déjeuner, le temps de se rappeler nos 5 jours ici, les plages, les balades à vélo, le resto, la plongée, la session de kite catastrophique dont on ne vous parlera pas ;-) et surtout l'atmosphère des saintes. Un monde à part, entre l'île fantastique et eurodisney mais en mode no-stress.

8h30 le plein est fait, la météo est bonne. 14/16 nœuds, secteur est, mer agitée avec des creux entre 1m50 et 1m80. On met 1 ris dans la grand voile, le génois complet. Départ pour un bord d'une heure au portant vers la pointe extrême sud ouest de la Guadeloupe, direction le phare de vieux fort. Tim'jak file bien, jusqu'à 9 nœuds dans les surfs. Passé la pointe, on loffe vers basse terre, l'effet de côte nous aide à garder le vent 3/4 arrière puis travers. A mi chemin entre basse-terre et malendure on perd un peu le vent. Il est temps de faire à manger, ce midi ce sera omelette avec oignons, pommes de terre et lardons fumés. On enroule le génois, on garde la grand voile et j'allume le moteur le temps de cuisiner.

Une fois passée la réserve Cousteau, le vent est de retour, on renvoi la toile, Tim'jak repart à 6, 7 nœuds par seulement 10 à 12 noeuds de vent. Le plan d'eau est plat et la glisse bien présente.

A 14h, on entre dans la baie de deshaies. Il y a un venturi du tonnerre. Des rafales de 20 à 25 nœuds déboulent des mornes. Un catamaran est déjà en train de déraper et touche un monocoque au mouillage.

Pas envie de prendre de risque, je vais me caler au sud est de la baie, sous la digue du port de pêche.

On mouille presque les 40m de chaîne par 6m de fond. L'ancre SPADE de 20 kg fait son office (merci Julien, bon choix).

Comme il est tôt, et qu'il y a du stress ambiant sur le mouillage, je plonge vérifier mon ancre... ça ne coûte rien.

Nickel, planté dans du sable, ne reste que la verge en dehors.

Juste après nous, arrive un catamaran d'une famille de brésilien. Le maître de bord semble hésitant, la première tentative sur notre bâbord ne sera pas la bonne, je lui indique donc d'aller plutôt sur notre tribord ; en fait je ne veux surtout pas qu'il aille au vent de Tim'jak. La manœuvre semble OK.

Avec Nadine, on range le bateau, puis je m'équipe pour aller chasser sous les falaises et les blocs au sud de la baie. Au moment d'entrer dans l'eau on se rend compte que nos nouveaux voisins ont glissés de plus de 10m. Le chef de bord commence la manœuvre pour remouiller. Comme je suis dans l'eau j'en profite pour lui placer son ancre et vérifier qu'elle a bien prise... tout est ok, ça devrait tenir ;-) Ils ont l'aire sympas, autant les aider.

Mais le spectacle n'ést pas encore fini, en fait il y a 3 actes. Deux monocoques de location entrent dans la baie et décident de faire une manœuvre un peu technique par temps rafaleux et semble-t-il sans expérience de la chose. Se mettre à couple, chacun sur son ancre.

Le premier mouille avec un faible longueur de chaîne et au beau milieu de tout le monde, le second arrive mais sans vouloir envoyer l'ancre. Il tente de se mettre à couple directement. Résultat les deux bateaux dérapent jusqu'à arriver sur un catamaran sous le vent. Par miracle ils arrivent à se séparer juste avant le choc. Conclusion, ils remouillent chacun de leur côté... faudra prendre l'annexe pour l'apéro :-(

Quel spectacle aujourd'hui, et en si peu de temps. Faudra être très vigilant sur les mouillages parfois surpeuplés du nord caraïbe !

Ce soir pour nous ce sera une bonite, pêchée du jour au large de basse-terre, avec une petite purée.

Demain on reste ici histoire de se poser avant la grande traversée vers Antigua Mardi.

45 nautiques environ, et la météo semble bien. Rendez-vous à English Harbour.

 



20/01/2014
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